Ce week-end, j’ai pris une décision :
Vivre encore plus selon ma philosophie de vie, le « carpe diem ».
Lorsqu’un décès nous prend au dépourvu, au delà de la tristesse, cet événement remet les choses en perspective.
Je me souviens parfaitement de ce jour où, à 13 ans, j’ai entendu pour la première fois cette phrase en cours de latin : « carpe diem ». Ça a résonné en moi avec une telle force. Ce concept de « cueillir le jour » m’a offert une clé essentielle à un âge où mon quotidien était lourd, marqué par la violence, les disputes, la manipulation et les incompréhensions. En tant qu’hypersensible, j’ai saisi le carpe diem comme une bouée, un rempart pour trouver un peu de bonheur malgré les circonstances.
Cette philosophie de vie est restée ancrée en moi pendant toute ma vie. J’avais compris que le bonheur que l’on cherche souvent ne se trouve pas dans une vie sans épreuves, mais bien dans notre capacité à apprécier chaque petite joie qui se présente et à voir les épreuves comme des opportunités d’apprentissage.
Le Carpe Diem, ce n’est pas ignorer les difficultés et être toujours joyeux ; c’est une invitation à voir la beauté là où elle se cache, dans un regard, un sourire, un instant suspendu.
Alors plutôt que de ressasser le passé révolu ou de se tracasser pour le futur, pourquoi ne pas se concentrer en pleine conscience sur ce que l’instant présent peut apporter.
C’est accessible à tous car cela peut être aussi simple qu’une conversation agréable, un bon repas, une promenade, les éclats de rire d’un enfant, le chant d’un oiseau, un rayon de soleil ou même une simple respiration en pleine conscience.
Vivre selon le carpe diem, c’est aussi être ouvert à saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Cela peut exiger une certaine prise de risque, car cela nous pousse à sortir de notre zone de confort, à nous exprimer pleinement et à oser réaliser ce qui nous tient à cœur. En d’autres termes, le « carpe diem » encourage à agir maintenant au lieu de remettre à plus tard, ce qui nécessite une certaine audace pour éviter les regrets.
En étant attentif à chaque instant et en écoutant ses émotions même si ce n’est pas très confortable, on apprend à mieux se connaître et à développer une sérénité intérieure quelles que soient les circonstances.
Comment le carpe diem peut être utile pour les personnes hypersensibles? C’est un moyen d’accueillir et d’accepter les ascenseurs émotionnels comme partie intégrante de ce que nous sommes. L’intensité est forte dans les deux sens. Alors dans les « très » bas, le « carpe diem » prend tout son sens. Cueillir le jour, c’est comme une bouffée d’oxygène en attendant de remonter à la surface.
Cette connexion avec soi-même permet de mieux savourer le moment présent en restant en phase avec ses besoins et ses désirs profonds.
La vie est courte. Profitons-en chacun à notre manière!
Et vous, qu’est-ce que « carpe diem » signifie pour vous ?
