Et si on « perdait » du temps pour en gagner?

Et si la clé n’était pas de faire plus, mais de faire… moins ?
Il est 8h du matin et mon téléphone sonne.

Mon ami, la voix fatiguée, me confie qu’il a mal à la tête depuis des jours. Le stress, la fatigue, la peur de tomber malade alors qu’il porte de grandes responsabilités au travail… « On compte sur moi », me dit-il. Il enchaîne les tâches à la minute près : du sport, des cours d’anglais, des lectures inspirantes, et des journées de travail interminables.

« J’ai des objectifs, je ne peux pas me permettre de tomber malade. »

Je connais son emploi du temps planifié à la minute près.
Je l’écoute attentivement et lui pose cette simple question : « Et si tu oubliais quelque chose d’essentiel dans ton emploi du temps ? »

Il me répond, perplexe : « Quoi ? »

« Du temps pour ne rien faire. »

Il reste silencieux. Pourtant, c’est là que réside une vérité souvent oubliée. Nous ne sommes pas des machines. Nos corps et nos esprits ont besoin de souffler, de se ressourcer. Cette pression permanente pour être plus performant, plus productif, plus efficace nous fait croire que chaque minute doit être exploitée. Mais c’est un piège.

Ne serait-il pas plus judicieux de « perdre » du temps pour en regagner ensuite, avec plus d’énergie, plus de clarté ?

Quelques jours après cette conversation, mon ami m’a rappelé. Ses maux de tête avaient disparu. Il se sentait à nouveau frais, disponible, prêt à affronter ses défis avec un esprit clair.

Dans un monde où la productivité et la rentabilité sont omniprésentes, il est facile de se laisser emporter par la vague du « faire toujours plus ». Mais il est tout aussi essentiel de se rappeler que notre bien-être dépend aussi de ces moments où nous arrêtons tout. Un espace pour respirer, pour ne rien faire. Car c’est dans ces moments de pause que nous rechargeons nos batteries et que nous retrouvons notre capacité à avancer.
Et si ce n’est pas dans nos habitudes, pourquoi ne pas planifier ces moments-là aussi?

Parfois, la clé n’est pas d’en faire davantage, mais de s’arrêter, juste quelques instants. Quelques minutes de respiration synchronisée par exemple, deux fois par jour, peuvent sembler insignifiantes. Pourtant, elles peuvent faire toute la différence.

Et vous, comment prenez-vous soin de votre bien-être malgré un emploi du temps surchargé ? Quels petits moments de pause vous permettent de vous recentrer ? Partagez vos astuces, vos réflexions, et continuons ensemble cette conversation sur l’importance de s’arrêter pour mieux avancer.

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